Entre nous, qui nous sommes et…cet autre nous! Bon, serions-nous tous des êtres à personnalités multiples?!? Non, ce n’est pas du tout cela. Mais admettez que nous sommes si souvent en balance et meurtris, ou encore prisonniers, de deux facettes de nous qui nous déchirent parfois! Que sont ces faces de nous et qui viennent du fond de chacun de nous? Nuls autres que le cœur et la raison. Ces cœurs qui exaltent et qui battent de félicité en nous, ou qui souvent nous maintiennent dans une forêt sombre et profonde…et ces raisons, aspect de nos ‘’têtes’’, qui essaient de toujours nous montrer tout un monde d’impossible et de limites. Ces cœurs qui nous font vibrer et monter si haut…et qui nous font souffrir lorsque le manque se fait trop sentir et devient presque cruel. Et ces raisons qui veulent nous ramener vers le ‘’bon sens’’…mais quel est ce bon sens??? Celui du cœur ou de la raison? Comment équilibrer ceci?
De plus viennent les regards des autres qui jettent une lumière ou de la noirceur sur nous.
Le regard des autres, ouais. On dit que le regard des autres nous sert également de miroir sur nous-même…qu’on accepte, qu’on aime, ou qu’on refuse et qu’on rejette chez les autres, ce qui au fond est aussi une part de nous. Le regard des autres sert de miroir parfois, soit…mais ce regard est si souvent floué ou embrouillé de sommeil! Si nous ne devons exister et être que par le regard que les autres posent sur nous, alors nous n’existons pas vraiment, puisque seul le regard d’autrui nous donne alors la permission de respirer ou de crever. Nous serions ainsi qui nous sommes seulement par ce que pensent ces autres, et cela dicterait nos décisions et nos tournants de vie.
Dans le fond, il n’y a peut-être que cette vérité qui enveloppe ce regard des autres…celle que même si nous croyons connaître et savoir beaucoup de l’autre, il y a toujours cette partie de mystère sur laquelle nous ne pouvons lever le voile. Pourquoi? Tout simplement peut-être parce sans doute l’autre ne nous laisse pas entrer, ou bien que nous nous accommodions de ce mystère parce qu’au fond il se veut rassurant et nous tient accrocher au fil d’argent de nos espoirs. Par besoin aussi ou par nécessité de survie…et cela, il faut apprendre à l’accepter, non pas à le subir telle une punition, mais l’accueillir comme une autre vérité.
Bonjour Delvina ,
» Entre nous et cet autre nous. » est l’un de tes meilleurs papiers .
il est de porte sentimentale et à la fois social .
il réflexe la vie courante , le quotidienne , les choses de la vie .
le regard des autres présente pour la personne du sucées de l’estime , du charme , du prestige , une coté de popularité …
c’est à travers ce regard qui signifie un langage silencieux qu’on se mesure , qu’on se corrige parfois qu’on se contrôle …
cela prouve également qu’on gagné le cœur d’autrui , qu’on a un poids dans la société .
quant au cœur et la raison , chacun a un rôle bien déterminer …
trouver un équilibre entre les 2 ou se laisser balancer entre les 2 , cela dépend de la personnalité de chacun(e) …
» le regard des autres parfois nous console et nous aide à suivre » c’est l’expression que j’ai tant appréciée .
merci de ce régale intellectuel combien culturel et plaisant .
bravo! et bonne continuité pour la verve de ta plume d’or , combien très fertile
mes amitié majid .
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Grand merci Majid de ces commentaires toujours aussi encourageants et bien pensés. Entre nous et cet autre nous, c’est quoi en fait, si ce n’est que le côté humain de nous (notre mental) et ce côté divin (notre bonne conscience) qui si souvent semble se livrer une bataille de taille. Telle que nous en sommes parfois déchirés! Au plaisir de te relire mon ami, très bon week-end et gros bisous.
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Bonsoir Delvi,
Je viendrai répondre sur tes articles si intéressants demain. 🙂
Je m’en vais maintenant écrire pour moi.
Je t’embrasse et passe une belle soirée.
Geneviève
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Bonsoir Geneviève…euh, j’écris beaucoup, pas vrai? Mais ma douce amie, tu viens commenter quand tu le peux…et j’ai hâte de te lire aussi! Je t’embrasse aussi et à très bientôt.
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En vieillissant, nous apprenons à mieux atteindre cet équilibre entre cet être de raison qui est nous et cet être de coeur qui est nous aussi. Ce qui me semble le plus difficile, c’est quand le balancier oscille entre le coeur et la raison… Mais il nous appartient de faire l’analyse en jetant un regard extérieur sur ce qui nous fait douter de la décision que nous avons à prendre; nous pouvons faire appel à l’autre pour un avis extérieur, mais la décison va toujours nous appartenir… Alors, nous avons avantage à travailler quotidiennement pour atteindre un meilleur équilibre entre le coeur et la raison pour être plus heureux. Voilà mon point de vue sur ce bon texte de réflexion ma belle amie, merci! Gros bisous, Gigi
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Bonjour Ginette…très bon commentaire! Donc, si je comprends bien, l’équilibre ne peut s’atteindre qu’avec l’âge…et la maturité du coeur et de la raison. Pour cela, il nous faut grandir intérieurement, creuser loin en soi afin d’y puiser force et courage. Toute cette question de balancer et trouver le juste milieu entre notre corps mental et émotionnel demande un énorme travail sur soi…un labeur long, dificile, qui demande persévérance, amour, courage, foi…et la lumière qui nous vient du regard ouvert et sincère des autres…et si ce regard se veut envieux ou destructeur? Alors nous nous détruisons par lui? À chacun de nous de faire la part des choses et de suivre sa voix intérieure pour choisir de regarder et de se reposer dans ces regards des autres! Cette voix qui au fond est sagesse…? Merci de ton pasage toujours apprécié et gros bisous.
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Très complexe comme sujet. « Dans mon esprit » un être ne peut exister, s’identifier, se diffrencier que parce qu’en relation. Imaginons simplement un être unique sans aucun contact sensoriel avec son environnement, ou avec qui, ou quoi que se soit…
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Salut Coco…t’as raison, ce sujet est très complexe! On dit parfois que ce qui est compliqué vaut la peine…là, je sais pas. Puisque chaque être est unique, si nous lui enlevons tout contact ainsi que toute stimulation avec le monde qui l’entoure, QUI peut-il être en somme? Une marionnette manipuilée et sans âme? Vrai toutefois ce que tu dis: un être ne peut s’identifier, donc se différencer que par ses relations avec les autres. Passe un très beau week-end et merci d’être passé, j’apprécie ton commentaire!
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Bonne fine de semaine à toi aussi !
bisous
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Moi, je dis que le regard des autres est bon lorsqu’il nous propulse en avant mais non lorsqu’il nous dicte quoi faire à sa manière … il faut être et demeurer personnel(le) en tout … prendre le bon, le positif et rejeter ce qui entrave nos choix et nos décisions … là pour moi est l’équilibre entre les deux regards … bonne fin de ce jour Delvina et agréable demain en toute amitié !
Bisous.
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Bonsoir Colette…tu sais mon amie, en quelques lignes tu résumes si bien ce qui en somme est l’important dans toute cette affaire d’équilibre entre la tête et le coeur. Comme tu dis si bien, le regard des autres doit nous servir de moteur qui nous permet d’avancer et d’aller plus loin. Si ce regard ne fait que nousjuger ou nous faire nous sentir trop petit pour même exister, alors il faut fuir ce regard…et vivre! Merci ma douce, très bonne fin de soirée et beau vendredi, bisous.
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Et si nous étions des Cerbères ? En haut de chacun de nous, comme siège de la pensée et de l’action, nous sommes tels des Cerbères.
Nous avons une tête pour le coeur, le « nous » originel qui est là depuis l’instant où nous avons commencé à exister, avec ses envies et ses passions, ses besoins et ses outils spécifiques.
A l’opposé, nous avons cet autre nous dont vous parlez ci bien, la raison, qui est là pour nous faire obéir à des règles très strictes, que certains trouvent logiques et justifiées. Seulement, la raison s’acquiert dès l’instant où nous obtenons une identité sociale, que nous rentrons en contact avec d’autres personnes. Finalement cette tête n’apparait qu’en réponse au monde qui nous entoure, pour moduler le coeur et lui éviter quelques ennuis dommageables…
Mais, à votre différence, qui classez semble t il le regard d’autrui comme un élément extérieur, n’est il pas envisageable que ce soit en réalité notre troisième tête ? La tête centrale, le nous primordial, celui que l’on voit en premier lieu, cachant quelque peut son frère et sa soeur, Coeur et Raison. Peut on imaginer que cette tête soit le résultat de la médiation entre Coeur et Raison, se laissant chuchoter en permanence dans l’oreille par l’un et l’autre pour au final trancher et faire de nous le « je » que les autres peuvent observer ?
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Très judicieux commentaire Djud, bravo. Ton analyse de mon article apporte un tout nouveau point de vue…Cette »troisième » tête serait en fait l’idéal …seul hic cependant: nous risquerions de devenir les petits robots programmés par les autres, soit la »bonne ou mauvaise » société! Voyons les choses ainsi…le coeur, ce sont les émotions, les sentiments comme l’amitié ou l’amour. Le raison, c’est notre corps mental…celui qui vient de la conscience et qui est rationnel. L’équilibre, soit le juste milieu entre les deux, seraient effectivement cette troisième tête…médiatrice, comme tu l’appelles. Ce que moi je demande, et que tu décortiques si bien, c’est si justement il est possible de toujours mettre cette troisième tête en fonction lorsque notre coeur penche d’un côté, alors que notre raison y met le feu rouge?!?
Merci mon ami, j’apprécie beaucoup ta visite et que tu aies pris le temps de si bien lire et commenter mon article. Seul chose…ne me dis plus vous, ça me fait viellir! Et je suis pas encore rendue là! Lol!
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